Les backstages de ma première séance de portrait animalier

Tout d’abord, je voudrais faire mon mea culpa ! J’ai totalement abandonné mon blog durant les dernières semaines ! Tu ne le sais certainement pas, mais j »effectue ma toute dernière année d’étude de pharmacie et j’avais qu’un mois et demi pour terminer la rédaction de ma thèse. Ma vie s’est donc transformée en « no life » ces derniers temps, pendant que l’appareil photo était gentiment rangé dans le sac loin des regards pour ne pas craquer !

Cette semaine, je vais te faire faire le tour de ma première séance de portrait animalier ! Lors de cette séance j’ai photographié la petite Olympie, chaton d’un mois et demi, rescapée de la rue. C’est parti.

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Matériel utilisé

Pour cette séance de portrait animalier, je n’ai utilisé que mon Canon EOS 760D monté de mon 50mm f/1.8. Pas de flash ni de softbox.

Par contre, j’étais accompagnée d’un petit jouet (une petite peluche souris) pour la divertir et la faire regarder là où ça m’arrangeait. Et j’ai installé un petit pouf en toile pour donner un fond assez sympa et cosy.

Mes réglages

Clairement, le plus compliqué pour le tirer le portrait à un petit animal et surtout un bébé… c’est que ça bouge… TOUT LE TEMPS ! Il  faut donc saisir les petits moments où ils sont plutôt calmes pour éviter de devoir monter les ISO trop haut et avoir du bruit.

Pour me simplifier la vie, je suis passée en mode Av pour maîtriser mon ouverture que j’ai réglée à f/1.8 pour capter le maximum de lumière. J’ai laissé les ISO et la vitesse en auto car je ne maîtrisais pas suffisamment bien mon appareil pour tout régler sur le vif ! Il faut saisir chaque petit moment sympa ! Il y a déjà assez à faire avec le cadrage et la mise au point…

Si tu peux, aménage l’espace avec de bonnes lumières mais sans utiliser de flash car ça pourrait lui faire peur et changer son attitude. Il vaut mieux que l’animal soit détendu.

Le mode Tv peut aussi être utilisé si l’animal bouge beaucoup ou si la lumière est faible. Mais personnellement, je préfère toujours avoir une source lumineuse suffisante et jouer sur les réglages en Av pour totalement maîtriser ma profondeur de champ.

La prise de vue

Pour la prise de vue, il faut être patient. Il faut surtout bien régler son autofocus sur un seul collimateur pour bien maîtriser la mise au point. Comme elle bougeait beaucoup et qu’elle voulait jouer, j’agitais sa petite peluche pour attirer son regard et la laissais l’attraper de temps en temps pour qu’elle se défoule et qu’elle se recalme ensuite pour la photo.

Je me suis placée pour certaines photos à contre-jour pour avoir un effet sur les poils, mais la plupart des photos sont prises dos à la fenêtre pour avoir un maximum de lumière naturelle et éviter les flous de mouvements.

Je vous laisse un petit échantillon de la séance 🙂

Le post-traitement

Alors j’avoue que le post-traitement a été très lourd pour ces photos. Comme je ne maîtrise pas très bien Photoshop pour le moment, j’ai un peu « expérimenté » seule pour essayer d’avoir un rendu potable. Pour tout vous dire, on a trouvé cette petite minette complètement dénutrie et abandonnée dans un fossé. Elle a un bon coryza et a les yeux qui coulent et qui lui laissent des tâches. J’ai essayé d’enlever les couleurs jaunes et les tâches qu’elle avait sous les yeux pour la rendre toute belle.

Ça n’a vraiment pas été facile !! Et je suis pas tout à fait satisfaite du résultat. Je vous mets un petit exemple avant/après, histoire que vous vous rendiez compte du travail :

Dans un premier temps, je sélectionne toujours mes photos sur Lightroom et j’effectue les premiers réglages de base comme la balance des blancs, l’exposition, les lumières et les ombres, voire le recadrage si besoin.

Ensuite je passe sous Photoshop et avec les calques ça donne ça :

Un peu barbare, je suis d’accord. Je vais vous expliquer simplement du bas vers le haut ce que j’ai appliqué :

  • Arrière plan : C’est la photo d’origine que je garde toujours pour pouvoir comparer mon travail avec l’original. Ça aide à ne pas avoir la main trop lourde sur le traitement !
  • Calque « sans jaune » : C’est une copie de l’originale sur laquelle j’ai entièrement désaturé les jaunes. Comme les tâches sous les yeux étaient jaunes, j’ai fait une photo sans les jaunes et j’ai rajouté en plus un filtre bleu pour « blanchir les blancs ». J’ai ensuite utilisé l’outil Correcteur local (le petit pansement) pour faire disparaître les tâches foncées qui persistaient sans pour autant lisser les poils. C’est pas simple à expliquer, peut-être qu’un jour je ferai une vidéo là dessus !
  • Calque Traitée : C’est le calque principal sur lequel j’ai appliqué des filtres photo pour modifier l’ambiance (oui, j’adore les filtres !). J’ai également remodifié les ombres et lumières pour affiner les réglages par rapport à ce qui était fait sur Lightroom.
  • Masque de fusion : J’ai appliqué un masque de fusion sur le calque principal, ce qui m’a permise de mettre en transparence les zones « tâchées » sous les yeux et sur le nez pour faire apparaître des parties du calque sans jaune et faire disparaître les tâches.

Pour récapituler, la difficulté des retouches sur les photos d’animaux, c’est de garder la texture des poils. Il ne faut surtout pas utiliser de flou gaussien ou l’outil tampon, à moins que vous soyez un expert Photoshop ! La technique que j’ai utilisée est celle qui m’est venue à l’esprit, mais il y en a certainement d’autres plus rapides ou plus précises. D’ailleurs, je suis toujours toute ouïe concernant tes astuces Photoshop !

Et toi ? Quelles difficultés tu as rencontré lors de ta première séance de portrait animalier ? Je suis vraiment intéressée à discuter avec toi des difficultés qu’on peut tous rencontrer dans ces cas-là et auxquels je n’ai pas forcément pensé 🙂

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