Comment photographier des chiots ?

Aujourd’hui je t’amène à nouveau avec moi sur une séance photo ! C’est une séance photo un peu particulière car c’est une association qui m’a contactée. Il s’agit de l’association A.B.A qui sauve des petits chiens entre autres. Ils avaient des nouveaux rescapés, une portée de chiots, qui a été sauvée et il voulait des photos pour les mettre en valeur et aider à les faire adopter. Jevais donc t’expliquer mes astuces sur comment photographier des chiots !

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Le matériel utilisé

Pour ce shooting, je me suis rendue chez la famille d’accueil qui s’occupe des petits chiots. La séance a eu lieu en intérieur car les chiots sont petits et ne peuvent pas sortir facilement. J’étais au courant que la séance se passerait en intérieur donc j’ai adapté mon matériel en conséquence.

Pour commencer, je suis partie avec mes deux boîtiers et j’ai utilisé exclusivement le 50 mm parce qu’en intérieur je trouve que c’est la bonne focale. Il est lumineux, il ouvre à f/1.8, et clairement avec une focale plus longue j’aurais été embêtée. Surtout que sur cette séance, le salon était vraiment étriqué donc ça aurait été vraiment compliqué de se placer et de bouger avec une focale plus longue.

Et qui dit photographie en intérieur, dit qu’on risque de manquer de lumière. Surtout que ce jour-là il faisait pas extrêmement beau, c’était nuageux et même limite pluvieux. Je suis partie avec deux boîtes à lumière. Finalement j’ai pu en utiliser qu’une parce que ça manquait d’espace. J’aurais pas pu placer la deuxième donc j’ai joué plutôt avec une fenêtre.

Le décors

Pour cette séance, on est venus avec des plaids et des paniers et l’idée était de leur faire un petit coin douillet où placer les chiots. Puis j’ai orienté le panier de façon à ce qu’il y ait la lumière qui vienne de la baie vitrée et de l’autre côté ma softbox pour venir déboucher les ombres. Bon, finalement, c’est plutôt ma softbox qui est devenue ma lumière principale et puis la lumière de dehors qui est venue compléter parce qu’il faisait vraiment mauvais dehors !

La lumière changeait un petit peu donc c’était pas évident à gérer. L’élément qui manquait que j’ai pas utilisé sur cette séance mais que j’ai regretté d’avoir oublié, c’est un réflecteur ! Donc si tu te retrouves comme moi dans ce genre d’espace étriqué avec peux de lumière, pense à emmener un réflecteur ! Une petit réflecteur à 45° de ma softbox aurait donné un effet sympa. Là ça me fait une lumière un peu plate.

Les réglages

Au niveau de mes réglages, j’étais à une ouverture de diaphragme maximum à f/1.8. Je n’avais n’avait pas beaucoup de lumière donc j’étais une vitesse d’obturation de 1/300s à peu près donc j’étais vraiment en limite de réglages. Et j’étais à ISO 800. J’aurais pu monter un petit peu plus mes ISO. J’avoue que je rechigne toujours à les monter. C’est peut-être une erreur sur ce shooting mais je n’ai pas eu beaucoup de flou donc ça allait.

La prise de vue

C’était une portée de cinq chiots qui n’ont pas connu grand chose de leur petite vie donc ils sont très peureux ! Ils étaient vraiment timides et n’étaient pas à l’aise. L’avantage c’est qu’ils bougeaient pas trop, mais par contre c’était compliqué de leur décrocher un regard et qu’ils n’aient pas leurs petites tête de victimes. Il a donc fallu avoir des astuces. Morgane, la présidente de l’association, m’a beaucoup aidée en utilisant des jouets et des friandises. Avec les friandises il fallait limiter parce qu’ils étaient un peu diarrhéiques donc on pouvait pas trop jouer sur les friandises.

D’ailleurs si je peux donner un conseil, quand tu es avec des très jeunes chiots, renseigne-toi avant d’utiliser des friandises à gogo. C’est pas forcément bon pour eux donc essaye de privilégier le jeux quand ils peuvent. Dans notre cas, ils n’étaient pas forcément hyper réceptifs aux jouets donc on a quand même fini par les friandises en leur en donnant très très peu mais ça a permis de leur donner une mine un peu plus éveillée.

Surtout, sur une séance avec des chiots comme ça un petit peu apeurés, pas de mouvement brusque, pas de grands bruits, on y va doucement et on prend son mal en patience. Si vraiment on sent que le chiot va plus bien, c’est pas grave, on le laisse gambader, on le laisse retrouver ses frères et soeurs et on reprend un peu plus tard.

Le post-traitement

L’autre difficulté que j’ai rencontrée, c’est l’épuration de l’espace. C’est à dire que l’arrière-plan était un peu brouillon et c’était difficile d’avoir quelque chose d’épuré. J’ai donc énormément post-traité. J’avais prévu ça donc quand je suis arrivée. J’ai tenté de reproduire un effet studio sans studio. C’est-à-dire que j’ai remplacé mes fonds en post traitement via Photoshop et par des fonds plus neutres.

Voilà un petit avant-après :

Il ya un énorme travail de retouche derrière. Après c’est parce que je l’ai bien voulu aussi. Ca m’a amusée un peu de faire ça et le rendu me déplaît pas. Ca m’a presque donné envie d’investir dans un fond de studio de cette couleur-là ! Et c’est vrai que j’ai un peu de mal avec les photos fond blanc ou les photos fond noir. Je trouve ça trop classique, je suis pas une grande fan en fait de photo de studio en général ! Donc disons que là j’y ai trouvé mon compte 😀

C’est déjà fini pour aujourd’hui ! J’espère que cet article t’a plu. En tout cas j’ai pris beaucoup de plaisir à faire cette séance avec ces petits garnements. Dis-moi dans les commentaires si tu as déjà photographier des chiots ? Quelles ont été te splus grandes difficultés sur ces séances ? J’ai hâte de te lire !

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