Qui n’a pas rêvé de faire des superbes photos d’animaux sauvages ? Tigres, lions, éléphants, girafes, … Pour ça, il te faudra partir à l’aventure et être muni(e) d’objectifs extrêmement coûteux et adaptés à la photos d’animaux sauvages, ou bien aller… dans un zoo.
Alors qu’on s’entende, petit sujet polémique avant de commencer. Je ne suis pas forcément pour les zoo qui enferment ces pauvres animaux dans des petites cages pour notre petit plaisir capricieux… Mais dans cet article, on va partir à la rencontre des animaux rescapés du zoo refuge La Tanière à Chartres. Ce n’est pas un zoo tel qu’on a l’habitude d’en voir ! Ici, les animaux sont tous sauvés d’expériences en laboratoires, de maltraitance, d’abandon, de détention illégale. Bref, ils sont recueillis et soignés dans le but de leur offrir une vie meilleure.
Et comme j’ai visité ce refuge il y a peu, autant en profiter pour se demander comment on fait pour prendre des belles photos dans un zoo ?? Aller c’est parti 🙂
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Table des matières
L’équipement à avoir
Pour la partie équipement, je suis partie avec tout mon appareil photo reflex (EOS 760D) et mon hybride EOS R. J’ai ensuite embarqué deux objectifs : mon 135mm f/1.8 et mon 50mm f/1.8. Je te parlerai un peu plus tard des challenge que j’ai rencontré avec ces focales !
En soit, si tu peux, embarque plutôt des objectifs plus grands (type 200mm voire 300 ou 600mm) ainsi qu’une focale plus courte pour certains animaux que tu peux mieux approcher.
Pour le boitier, clairement ils font tous l’affaire ! Le plus gros challenge que tu vas rencontrer, c’est que tu auras souvent peu d’ombre et s’il fait grand soleil, tu vas avoir une lumière très dure. Donc si ton boitier propose une faible dynamique tu vas te retrouver assez limité(e)…
Trouver le bon angle de vue
Je pensais me servir uniquement de mon EOS R mais j’ai finalement utilisé… les deux ! Je suis partie avec objectif 135mm f/1.8 et mon 50mm f/1.8. Seulement, 135mm c’est un peu juste pour photographier des petits singes dans un enclos immense… Faut d’avoir une focale plus longue, j’ai finalement monté mon 135mm sur mon reflex pour profiter de son crop car c’est un capteur APS-C. Ca me donnait donc un équivalent 200mm à peu près. J’ai ensuite laissé mon 50mm sur mon boitier hybride pour photographier certains animaux qui se sont approchés très près.
L’avantage du 135mm f/1.8, c’est que même en photographiant à travers le grillage, le grillage est tellement flou qu’on ne le voit pas. Finalement les grillages ne m’ont posé absolument aucun problème. Ce sont les vitres qui sont plus compliquées à gérer car il y a des reflets presque impossibles à supprimer en post-traitement.
Il y a forcément du monde dans ce genre d’espace et il faut faire avec ! Eux aussi sont là pour profiter du spectacle. Sur cette journée, j’ai essayé de me positionner dans des endroits où je ne gênais pas et de temps en temps, il faut savoir aussi se reculer pour laisser la place à d’autres personnes. Il faut quand même parfois oser d’imposer mais dans le respect !
Attendre le bon moment
Comme pour toutes les photos d’animaux, il faut savoir se montrer patient et opportuniste. Il faut les observer et attendre le bon moment ou la bonne attitude.
C’est en attendant patiemment et en me tenant au bon endroit que j’ai pu obtenir une photo d’un éléphant au moment où il se jette de la terre dessus, ou encore une photo d’une tigresse pile au moment où elle m’a jeté un regard. J’ai aussi pu avoir un petit cacatoès qui m’a jeté son petit regard vicieux 😉
Post-traitement
L’inconvénient de photographier les animaux en cage ou en enclos, c’est que ça demande souvent beaucoup de post-traitement pour avoir quelque chose de sympa. A moins d’avoir un accès VIP pour pouvoir s’approcher des animaux, tu vas souvent devoir faire avec des grillages, des barreaux, des vitres, des personnes autour, etc. La lumière est souvent peu flatteuse donc il va falloir essayer de la modeler ensuite en post-traitement.
Bref, si tu veux vraiment donner une superbe ambiance à tes photos de zoo, il va falloir passer du temps sur Photoshop ! Et pas qu’un peu…
Renseigne-toi, auprès de certains établissement, il est possible de demander des billets spéciaux photographe et ainsi aller aux première loges. Là tu auras la possibilité de faire des photos presque sans contrainte !
Exemple de l’éléphanteau Kitaï
Une de mes photos favorites à l’issu de cette journée, c’est celle de l’éléphanteau Kitaï. Kitaï est un jeune éléphant recueilli à la Tanière suite à son rejet du groupe dans le quel il était dans le zoo de Cologne. Il s’agit d’un éléphant d’Asie. Et pour la petite anecdote, les éléphants d’Asie ont des petites oreilles et supportent mal les grosses chaleurs, contrairement aux éléphants d’Afrique. C’est pourquoi ils se jettent du sable et de la terre dessus, pour se protéger du soleil.
Petite anecdote faite, j’ai donc patienté devant ce « petit » Kitaï jusqu’à ce qu’il se jette du sable dessus et j’ai obtenu cette photo !
Après quelques bonne heures de Photoshop, j’en ai ensuite obtenu, cette photo :
Pour résumer, j’ai ajouté un fond noir, effacé les reflets des fils qui étaient devant et accentué l’effet du sable. A côté j’ai fait une retouche classique sur les ombres et lumières pour redonner du peps à la photo.
C’est déjà tout pour aujourd’hui !
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