Voilà maintenant quelques années que j’anime ce blog et la chaîne YouTube. J’ai eu l’occasion de voir un bon nombre de vos photos dans le cadre des défis du mois, des critiques photos ou encore des coachings en ligne avec vous ! Et je me suis fait la réflexion que dans mes critiques, il y a souvent des choses qui reviennent et ça serait très utile de les partager avec toi 🙂
Après tout, on apprend beaucoup plus de ses erreurs que de ses réussites non ? C’est parti pour le top 12 des erreurs en photographie animalière !
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Table of Contents
Les photos floues
C’est THE erreur la plus commune en photographie animalière. Si tu ne maîtrises pas parfaitement ton appareil photo, il y a de fortes chances pour que tu obtiennes des photos floues. C’est la plus grande difficulté technique en animalier ! Car oui, nos animaux tiennent rarement gentilment en place et il faut donc bien connaître son matériel pour le régler correctement et obtenir de photos nettes.
Si ce n’est pas déjà fait, tu as mon livre gratuit à télécharger dans lequel je t’explique tous ces réglages ! Si tu suis à la lettre les exercices du livre, les réglages de ton appareil photo n’auront plus de secret pour toi (mais il faudra encore beaucoup de pratique derrière 😉 ).
Les mauvaises mises au point
J’ai volontairement mis la mise au point un peu à part des photos floues. Car tu peux parfaitement maîtriser les réglages de ton appareil photo et pourtant louper quand même tes mises au point. Ca donne des têtes floues et des fesses nettes typiquement…
Dans ces cas-là, soit tu as mal réglé les paramètres de ta mise au point (mauvais mode, mauvais collimateur, mauvais timing pour déclencher), soit ça vient de ton objectif qui n’a pas une mise au point assez véloce pour suivre son animal et promettre des bonnes mises au point. Je te renvoie à mon article complet sur le sujet !
L’arrière-plan trop chargé
Souvent, dans les critiques photo que je fais dans le cadre des défis du mois par exemple, il y a au moins une photo avec un arrière-plan brouillon. Des feuilles dans tous les sens, des branches mortes, un jardin encombré avec une balançoire, un transat, un ballon qui traîne, etc.
Le but en photographie animalière, c’est de mettre en avant notre sujet, notre animal. Il faut qu’il ressorte sur la photo et que le spectateur n’ait d’yeux que pour lui ! Donc si ton arrière-plan est surchargé d’éléments qui ne mettent pas en valeur ton animal, alors ils n’ont rien à faire sur la photo. Il faut épurer au maximum l’espace et ne laisser que ce qui peut aider à mettre en avant ton animal. Rien de plus, rien de moins ! 🙂
L’animal coupé
Notre cerveau a parfois des tics bizarres… Il y a des choses qui le dérangent. Et c’est notamment le cas lorsque quelque chose vient couper le sujet. S’il y a par exemple une ligne d’horizon trop franche, un arbre, une branche, qui passent derrière ton animal, alors ça va déranger notre cerveau ! Il n’aime pas qu’on vienne couper notre sujet.
Donc quelque chose (une ligne un peu franche) passe derrière ton animal, alors il faudra que tu trouves un autre angle pour prendre ta photo. De cette façon, rien ne viendra couper ton animal et nos cerveaux seront contents.
Des zones cramées ou bouchées
Il arrive que certaines zones de nos photos soient trop lumineuses au point d’être cramées (complètement blanches) et, à l’invere, des zones bouchées (complètement noires). Ces zones sont irratrappables. Tu auras perdu toutes les textures à ces endroits-là, et autant dire que si tu as des zones cramées ou bouchées sur ton animal, c’est rédhibitoire ! Tu perdras toute la texture du poil. Ces photos sont ratées…
Pour éviter au maximum de genre de problème, il faut que tu maîtrises parfaitement l’exposition de ta photo, mais il faut aussi que tu choisisses bien le lieu dans lequel tu fais ta photo. Car bien souvent, tu as ce problème car tu es en plein soleil avec des contrastes très forts. Donc choisis des zones ombragées ou des heures de la journée plus douces, ça facilitera le travail !
Et pense ausi à photographier au format raw. Car ce format te permettra d’optimiser tes photos. Elles enregistreront plus d’informations et tu auras moins de risque d’avoir des zones cramées et/ou bouchées irrattrapables.
Photo prise au mauvais moment
En photographie animalière, nos animaux posent rarement… Peu d’animaux ont fait des études dans la mode et défilent tels des dieux devant ton objectif… Il faut donc apprendre à les photographier sur le vif et les guidant un peu à l’aide de jouets, de friandises ou autres bruit bizarres.
Parmi les erreurs en photographie animalière, il arrive souvent que tout soit parfait sur une photo… sauf l’animal ! Un chien qui renifle le sol, un cheval qui broute, des oreilles trounées dans n’importe quel sens, une langue pendante, un regard perdu nul part, une allure pas terrible… Bref, le moment était mal choisi !
C’est notamment le cas sur la photographie d’action où il y a des phases pas très esthétiques comparées à d’autres qui demandent un parfait timing (et un peu de chance) pour déclencher au bon moment. En photographie animalière, il faut savoir se faire patient. Il faut faire plusieurs tentatives, plusieurs prises, user de plusieurs ruses pour réussir à avoir LE bon moment avec LA bonne attitude de l’animal.
Des couleurs trop flashy
Quand on commence à toucher un peu aux logiciels de post-traitement, on tombe souvent dans l’excès ! On est tous passés par là, je te rassure 😉 Et c’est justement parce que je suis passée par là que je peux en parler.
Quand on joue en post-traitement, il faut y aller molo avec les curseurs. Notamment sur le curseur de la saturation. Si ton logiciel le permet, je te conseille même plutôt de jouer sur la vibrance plutôt que la saturation. La vibrance va jouer plutôt sur les couleurs qui ressortent le moins, sans toucher les couleurs qui sont déjà relativement saturées.
Des contrastes trop poussés
Dans les erreurs en photographie animalière que je vois le plus souvent, il y a les photo trop constrastées ! Soit à cause d’un post-traitement un peu lourd, soit à cause d’une lumière trop dure à la prise de vue.
Pour limiter ce problème-là, il faut que tu choisisses ta lumière ! Car on le rappelle, la lumière est la base en photographie 🙂 Choisis des endroits à l’ombre ou des début/fin de journée, quand la lumière se fait plus douce, c’est idéal ! Photographier un animal en plein soleil de midi en été, c’est très compliqué et ça donnera des constrastes peu flatteurs…
Et encore une fois, sur le post-traitement, il faut garder la main légère. Je te conseille d’ailleurs de toucher aux réglages des ombres, lumières plutôt que de toucher au constraste. Tu sera plus précis dans tes retouches et tu auras moins tendance à avoir une photo trop constrastée.
Des attire-regard au mauvais endroit
Ce point est beaucoup plus difficile à maîtriser. On passe vite à côté à la prise de vue… C’est ce que j’appelle les « attire-regard ». C’est ces petits éléments qui s’invitent sur la photo, qui n’amènent rien et qui au contraire, détournent le regard du sujet.
Ca peut être des lignes très fortes qui dirigent le regard ailleurs que sur le sujet. Ca peut être des zones très lumineuses sans lien avec l’animal, ou encore des petites touches de couleur qui viennent tout gâcher (un panneau par exemple).
Si tu maîtrises Photoshop, ces éléments peuvent parfois être retirés avec plus ou moins de facilité… Mais ça demande du temps ! Donc quitte à faire, autant y faire attention dès la prise de vue.
Parfois le lieu est parfait mais il y a un poteau électrique ou une poubelle dans le champ de vision… Dans ces cas-là, soit on peut se décaler pour placer le sujet devant cet élément de façon à le cacher, soit on fait en sorte de faciliter son retrait en post-traitement.
Les mauvais accessoires
Une erreur que je vois très souvent, surtout sur les photos des personnes qui débutent en photographie (et encore une fois, j’ai fait cette erreur aussi !), c’est de choisir les mauvais accessoires pour l’animal. Pour un chien par exemple, mieux vaut un collier fin, qu’un énorme harnais orange fluo.
Idem pour les chevaux, l’harnachement choisi va nettement influencer l’ambiance de la photo. Avoir un harnachement type western sur un shooting robe longue, c’est un peu bizarre… Si on veut effacer l’harnachement en post-traitement, mieux vaut choisir un licole éthologique tout fin.
Le choix de la laisse, des colliers, des harnachements pour les chevaux est très important ! Il ne faut pas le négliger (tout en gardant en tête la sécurité de tous bien sûr).
Composition trop pauvre
Ce point-là est vraiment la clé entre une photo juste réussie et une photo WOW. La photo wow, elle aura une composition puissante ! La photo réussie sera « réussie » techniquement mais il manquera le petit plus qui embellit vraiment l’animal.
Il existe un quantité infinie de façons de composer ses photos. Parmis elles, une des plus puissantes que tu retrouveras sur presque toutes les photos que tu admires, c’est la composition en 3 plans. C’est-à-dire que la photo est composée en 3 plans bien distincts qui permettent de donner une belle profondeur à l’image.
Tu auras un arrière-plan, uni ou non, souvent flouté. Un plan moyen, souvent le plan net dans lequel tu auras ton sujet. Et enfin, un avant-plan, souvent flouté, qui viendra donner un cadre à l’image ou une touche de couleur supplémentaire. Ces 3 plans amènent une composition puissante qui donnent l’impression au spectateur de plonger dans l’image !
Sujet noyé
Une autre erreur, c’est d’avoir un sujet un peu noyé… Il ne ressort pas assez. Ca rejoint le point précédent car tout se joue sur la compoition (quand je te le dis que la composition c’est hyper important ! 😀 ).
Donc n’hésite pas à jouer sur les contrastes, les couleurs, les lumières, les lignes pour faire ressortir ton sujet ! Etudie les photos des photographes que tu admires pour en tirer des leçons et essaye d’appliquer certains éléments de compoition à tes propres photos !
Et voilà pour ce top 12 des erreurs en photographie animalière le plus courantes ! N’oublie pas de télécharger mon livre gratuit pour partir sur de bonnes bases en photographie animalière. Si cet article t’a plu, pense à le partager. On se retrouve très bientôt !